Le système de gestion par Co-direction assurait un partenariat responsable par le biais un contrôle partagé et immédiat du pouvoir et des responsabilités sur les stratégies et la gestion des projets. C’était sans doute trop pour la Commission, elle l’a abandonné en prônant généreusement « l’appropriation » de l’aide par les gouvernants assistés. L’appropriation, bien sûr, n’a pas donné les résultats escomptés et la Commission a cru pouvoir faire face en durcissant un cadrage procédural dont la pesanteur a progressivement sapé l’efficacité de l’action sans pour autant, permettre un contrôle au fond, des erreurs ou malversations vraiment importantes.