La coopération n’est pas un droit, elle se mérite, elle est fondée sur la confiance et le respect mutuels … Le partenariat, seule pédagogie possible des élites pour une bonne gestion.
Co-décision dans les choix et co-direction dans l’action, la Commission doit reprendre la part de pouvoir et de responsabilité dont elle s’est défaussée sous de mauvais prétextes…
Mal-gouvernance ou contrôle partenarial ? L’équation est simple : la mal-gouvernance des élites est générale mais on ne peut pas supprimer l’aide aux peuples qui en ont besoin, il faut donc en contrôler sévèrement l’usage. La co-direction partenariale, unique alternative au laisser-faire assistantialiste d’un côté, à la tutelle néo-coloniale de l’autre. La Commission, la Banque Mondiale et les bailleurs doivent changer d’approche devant cette évidence et cesser de rêver à d’éventuels progrès spontanés de la « gouvernance ».