Le vrai défi est de mettre en mouvement l’immense secteur informel rural et péri-urbain dont vit la grande masse de la population… il est au cœur de la problématique du développement et c’est là que se trouve le futur marché intérieur mais la Commission a peur car elle n’en maîtrise pas correctement les approches qui sont difficiles et exigeantes…
… où il se confirme que la clarté stratégique n’est pas le point fort de la Commission : les « instruments » micro-projets et sécurité alimentaire par exemple, sont résolument inadaptés aux objectifs qu’on leur fixe et les approches sectorielles ouvrent la voie périlleuse de l’aide budgétaire dont la mauvaise gestion par les gouvernants locaux, renforcera plutôt le cercle vicieux de l’assistance et de la dépendance…sauf soudaine illumination des élites en matière de « gouvernance ».
L’approche de co-financement avec les ONG est plus innovatrice… souvent, les ONG savent mais ne peuvent pas, la Commission pourrait mais elle ne sait pas… ou ne veut pas savoir !